NetEnt entre en Bulgarie avec le partenariat de la Loterie Nationale de Bulgarie

David Baazov, ancien directeur général et président d’Amaya, a annoncé mardi qu’il avait décidé d’abandonner son offre de rachat de la société de jeux d’argent en ligne et de la privatiser. M. Baazov a fait une offre officielle pour l’entreprise canadienne de jeux d’argent à la mi-novembre.

Il a proposé d’acquérir la société qu’il avait trouvée pour un montant approximatif de 3,5 milliards de dollars canadiens ou 24 dollars canadiens par action ordinaire. L’homme d’affaires a d’abord déclaré, dans un document déposé auprès de la Commission américaine des valeurs mobilières et des changes (SEC), qu’il avait obtenu le soutien financier de quatre investisseurs internationaux. Cependant, l’un des financiers nommés a rapidement nié tout lien avec M. Baazov et toute implication dans la transaction proposée.

En conséquence, le nombre de sociétés de capital-investissement soutenant l’opération a été réduit à deux seulement dans les quinze jours suivant l’annonce de l’opération. Une enquête menée par l’agence de presse canadienne The Globe and Mail a montré que les deux autres bailleurs de fonds – Goldenway Capital SPC et Head and Shoulders Global Investment FundSPC – n’avaient que peu ou pas d’expérience en matière d’investissement de capital-investissement.

La meilleure option, certes

M. Baazov a affirmé dans sa déclaration de mardi que sa décision de retirer son offre de rachat était basée sur le fait que certains actionnaires de la société demandaient un prix d’achat qu’il n’était pas en mesure de fournir. Le conseil d’administration de la société a confirmé que les discussions sur la transaction ont été interrompues.

L’approche de M. Baazov pour acheter Amaya a été publiquement critiquée par l’un des plus grands actionnaires de l’entreprise de jeu – SpringOwl Asset Management LLC. Le fonds spéculatif américain a fait valoir que l’offre de l’homme d’affaires sous-évaluait la société de jeu, notamment en raison de la popularité et de la position de leader de sa marque PokerStars et du potentiel croissant de ses marques de casinos en ligne et de paris sportifs. SpringOwl a également recommandé au conseil d’administration d’Amaya de rejeter la proposition car elle manquait de détails essentiels.

M. Baazov a manifesté pour la première fois son intérêt pour la privatisation de la société de jeux en février dernier. L’ancien PDG et président d’Amaya s’est alors retrouvé sous le feu des tribunaux et des médias, accusé de délit d’initié et d’autres chefs d’accusation en relation avec l’accord de 4,9 milliards de dollars pour l’acquisition du Rational Group, basé sur l’île de Man, propriétaire des marques PokerStars et Full Tilt. Faisant l’objet d’une enquête, il a quitté ses postes de direction chez Amaya.

Malgré l’échec de son OPA, M. Baazov reste le principal actionnaire de l’opérateur de jeux d’argent. Il détient actuellement 17 % des parts d’Amaya.